• Le jour des morts vivants par Romero


         Je sais pas combien de fois j'ai vu ce film...Mais je ris tjrs autant, surtt devant la version française desastreuse...Manquait que le pop-corn ce soir et quelqu'un ds mes bras...Bah j'ai bien ris kan même, m'exclamant: ah c'est degueu!et éclatant de rire...Celui la c pas le plus degueu...Et interessant, le scenario est bien ficelé et demontre bien l'anti-militarisme de Romero...J'aime surtt ses personnages de militaire bornés et stupides...Et bien sur les zombies! Surtt celui avec le chapeau, il est po moignon?

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  • Chanson de la soirée: j'veux du soleil des négresses vertes

             J'ai l'impression d'avoir fumé 4 joints...Ah ah ah...Je tente d'étudier mais mes pensées st tout simplement ailleurs, tjrs cette impression de flotter...Et j'arrête plus d'écrire...Avant je gonflais mes amis sur ma non relation with my girl et maintenant je les gonfle car je suis heureuse! Si ça continu comme ça plus personne va vouloir me parler sur msn! 

             Les parents de Jule vont arriver, elle a passé l'aprèm a tout nettoyer et elle est déjà stressée car ils se st perdus, on sait pas trop où ils sont d'ailleurs...Arriveront-ils un jour à Brickebacken? Suspense, si ça se trouve demain ils seront en Norvège tjrs en train de chercher mdr! Anna a eu ça première gueule de bois ce matin, c'est l'effet vodka je suppose!

            J'ai hate d'être a demain, on doit bosser un exposé avec Alex et Matthias et le presenter le soir même, un peu stressé comme d'hab ms je pense que ça va aller...Ma confiance en soi s'améliore avec le temps, rien n'est impossible...

             Je voudrais revivre cette matinée encore et encore...J'essaie de garder en tête la moindre image, je veux rien perdre...Je voudrais être capable de m'accrocher a l'instant present, garder tt ça quelque part dans ma tête et pouvoir y revenir quand je le desire...Comme une porte verouillée dont moi seule ai la clé...Ces instants sont pour moi.


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  • A la pale clarté des lampes languissantes   
    Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur
    Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
    Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.

    Elle cherchait, d'un œil troublé par la tempête,
    De sa naïveté le ciel déjà lointain,
    Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête
    Vers les horizons bleus dépassés le matin.

    De ses yeux amortis les paresseuses larmes,
    L'air brisé, la stupeur, la morne volupté,
    Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes,
    Tout servait, tout parait sa fragile beauté.

    Étendue à ses pieds, calme et pleine de joie,
    Delphine la couvait avec des yeux ardents,
    Comme un animal fort qui surveille une proie,
    Après l'avoir d'abord marquée avec les dents.

    Beauté forte à genoux devant la beauté frêle,
    Superbe, elle humait voluptueusement
    Le vin de son triomphe, et s'allongeait vers elle,
    Comme pour recueillir un doux remerciement.

    Elle cherchait dans l'œil de sa pâle victime
    Le cantique muet que chante le plaisir,
    Et cette gratitude infinie et sublime
    Qui sort de la paupière ainsi qu'un long soupir.

    - «Hippolyte, cher cœur, que dis-tu de ces choses?
    Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir
    L'holocauste sacré de tes premières roses
    Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ?

    Mes baisers sont légers comme ces éphémères
    Qui caressent le soir les grands lacs transparents,
    Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières
    Comme des chariots ou des socs déchirants;

    Ils passeront sur toi comme un lourd attelage
    De chevaux et de bœufs aux sabots sans pitié...
    Hippolyte, ô ma sœur! tourne donc ton visage,
    Toi, mon âme et mon tout, mon tout et ma moitié,

    Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles!
    Pour un de ces regards charmants, baume divin,
    Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
    Et je t'endormirai dans un rêve sans fin!»

    Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête :
    - « Je ne suis point ingrate et ne me repens pas,
    Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète,
    Comme après un nocturne et terrible repas.

    Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes
    Et de noirs bataillons de fantômes épars,
    Qui veulent me conduire en des routes mouvantes
    Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts.

    Avons-nous donc commis une action étrange ?
    Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi :
    Je frissonne de peur quand tu me dis : «Mon ange!»
    Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.

    Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée !
    Toi que j'aime à jamais, ma sœur d'élection,
    Quand même tu serais une embûche dressée
    Et le commencement de ma perdition!»

    Delphine secouant sa crinière tragique,
    Et comme trépignant sur le trépied de fer,
    L'œil fatal, répondit d'une voix despotique :
    - «Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer ?

    Maudit soit à jamais le rêveur inutile
    Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
    S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
    Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté !

    Celui qui veut unir dans un accord mystique
    L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
    Ne chauffera jamais son corps paralytique
    A ce rouge soleil que l'on nomme l'amour !

    Va, si tu veux, chercher un fiancé stupide ;
    Cours offrir un cœur vierge à ses cruels baisers ;
    Et, pleine de remords et d'horreur, et livide,
    Tu me rapporteras tes seins stigmatisés...

    On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître!»
    Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,
    Cria soudain : - «Je sens s'élargir dans mon être
    Un abîme béant ; cet abîme est mon cœur!

    Brûlant comme un volcan, profond comme le vide!
    Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
    Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide
    Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang.

    Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
    Et que la lassitude amène le repos !
    Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde,
    Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux!»

    - Descendez, descendez, lamentables victimes,
    Descendez le chemin de l'enfer éternel !
    Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes
    Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,

    Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage.
    Ombres folles, courez au but de vos désirs ;
    Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage,
    Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs.

    Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes ;
    Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
    Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes
    Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.

    L'âpre stérilité de votre jouissance
    Altère votre soif et roidit votre peau,
    Et le vent furibond de la concupiscence
    Fait claquer votre chair ainsi qu'un vieux drapeau.

    Loin des peuples vivants, errantes, condamnées,
    A travers les déserts courez comme les loups ;
    Faites votre destin, âmes désordonnées,
    Et fuyez l'infini que vous portez en vous!

    C.Baudelaire



    Rien à rajouter, simplement pour moi le meilleur poème jamais écris, j'ai tjrs ces mêmes frissons quand je le lis...Et la seule chose qui me viens en tête est:"damn..."


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  •        The perfect flatmate, funny, cute and easy to live with...Love to go out with her, to have all those silly conversation, especially 'bout sex!
    Love to go home with her after a good party totally wasted, both on our bikes, we fall most of the time, but still we manage to go home!

    Love ya babe!!

                                      Julianne Bernstein
                                                
    21, 20/11/1982
                                                       Germany

    Her song: The shadow of your smile by Carmen Cuesta Loab

    Her movie:  Bridget Jones Diary (she likes the British accent)

    Her book: SturmZeit by Charlotte Link

    Her cuisine: seafood

    her sentence: "I hope for the best and expect the worst"

    What she likes in Sweden: The countryside, she feels comfortable here, the language, live with me and Anna...

    What she hates in Sweden: everything is expensive (espacially the alcohol lol)

    Her best memory:having her sister here, when we go out together

    What she expects of her time here: to learn the language, to meet a lot of interesting people and stay in touch with them


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  •         Je sais plus où je suis aujourd'hui, à peine si je me rappelle où j'habite...Je tourne en rond ds mon apparte, un sourire niais sur le visage, embrassant mes flatmates...J'oublis tt ce que je suis censée faire à la seconde où je l'ai decidé...Hum...Suis tte tremblante...Envie de la voir, la toucher, entendre sa voix alors qu'on s'est quitté il y a à peine quelques heures...Impression de flotter, avec toujours cette peur de tomber...Mais je peux pas vivres avec les limites que je me suis fixée tte ma vie...Les barrières st tjrs là but my girl is doing a great job! Elle se fait une place de plus en plus importante de jours en jours, bon signe! Suis p'têtre pas un cas si desesperé finalment...J'aurais jamais cru pouvoir me sentir aussi bien a nouveau aussi vite...Je prendre les choses lentement, je veux plus de cette relation fusionnelle que j'ai eu avec mes ex, cette impression de vivre pour l'autre, cette douleur permanente quand elle était pas là, à en devenir insuportable...Je veux profité de ce qu'elle veut m'offrir et de ce que je peux lui donner...

           Tout va si vite ici, je revois mon premier jour ici comme ds un rêve, tt est flou...Moi un peu paumée, un peu terrifiée, persuadée que je passerai mes journées seules dans ma chambre à bosser car bien sur j'aurais pas de potes...Ah ah ah!! ça semble tellement ridicule maintenant! Je crois que quelque part j'aurais tjrs 14 ans...

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