Dans un sourire, dans un regard, j'ai soudain ce coup en pleine poitrine. J'aimerais trouver les mots, mais ils ne franchissent jamais mes lèvres. Tout ce que je peux faire est te regarder en silence. Comment exprimer cette sensation de chute quand je te regarde, cette terrible sensation de manque quand tu n'es pas là. Je m'etais promis de ne plus jamais être à ce point en phase, d'être à ce point constamment au dessus d'un precipice, sur un fil en equilibre, resistant à ces vents invisibles qui me poussent toujours un peu plus et dont font parties mes propres peurs, mes vieux demons interieurs. Je me pense libre mais je ne le suis pas, esclave de ton sourire, esclave de ta voix, esclave de tes mains. Je me suis rêvée forte et insensible, prenant le meilleurs et jetant le pire, sans attache, sans douleur. Ca n'est juste pas moi. Et que ma vie serait triste et vide sans tout ce trop plein d'emotions et de demandes constantes. Je suis deux à nouveau. J'aurais voulu resister, juste un peu, juste pour me dire que j'en suis capable. Mais je suis toujours cette marionette de bois. Tu detiens tous les fils. Je danse pour toi, je chante pour toi, je cours pour toi. Weak as I am. Mais pour la première fois je n'ai pas changé et je ne changerai pas pour toi, ça ne mène au final qu'à une histoire faussée par les concessions, je le sais trop bien. 

L'amour est une torture constante parsemée d'éclats de joie et je ne saurais vivre sans cette montée d'adreline et cette sensation que mon coeur va transpercer ma poitrine. Et pour ce que j'en sais, a cet instant précis, je ne saurais vivre sans toi. Tous les amoureux pensent que leur histoire d'amour est unique. Et pourtant. Et pourtant tout ça ne peut pas être banal.

"Et bien continuons"